Diabète de type 2

Diabète de type 2
une complication fréquente de l’obésité

Le diabète de type 2 est favorisée par l’obésité, d’autant plus que l’obésité est androïde ou abdominale (d’avantage que l’obésité gynoïde surtout si elle est modérée).

Le diabète apparait généralement après 40 ans. Il existe un terrain génétique c’est-à-dire familial qui favorise le diabète.

Diagnostic :

Son début est insidieux, sans symptômes et s’il n’y a pas eu de contrôle biologique il peut être découvert après plusieurs mois  d’évolution voire à l’occasion de complications.

Le diabète correspond à une élévation anormale de la glycémie (c’est-à-dire du taux de sucre dans le sang).

Le diagnostic est porté si à deux reprises le taux de glycémie à jeun est supérieur ou égal à 1,26 g/l ou 7 mmol/l.
En cas de symptômes de diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement) un seul dosage de la glycémie au laboratoire supérieur à 2,00 g/l  à n'importe quel moment la journée suffit à faire le diagnostic.  

Pourquoi apparaît de diabète dans l'obésité ?

Le mécanisme de développement du diabète associe l’insulinorésistance et la défaillance des cellules du pancréas qui produisent l’insuline.

D’une façon schématique, lorsqu’il y a une insulinorésistance, les cellules qui sont sensibles au message de l’insuline (au niveau du muscle, du foie, des cellules adipeuses) deviennent en quelque sorte « sourdes » au message.

Ainsi le pancréas devra produire plus d’insuline pour « se faire entendre » et maintenir une glycémie normale.

Lorsque les cellules du pancréas produisant l’insuline deviennent défaillantes ne pouvant plus produire suffisamment alors la glycémie à jeun augmente. Le diabète est alors présent.

Le tissu adipeux viscéral, joue un rôle important dans l'insulinorésistance en comparaison au tissu adipeux sous-cutané. Ceci explique l’importance de prendre en compte la localisation abdominale dans le risque de diabète.

Traitement :

Le contrôle de la glycémie passe par celui de l’insulinorésistance.

Les moyens d’actions seront donc le contrôle du poids, les changements alimentaires et l’activité physique.
Il faut en effet souligner que l’activité physique agit favorablement pour améliorer la sensibilité à l’insuline et donc réduire l’insulinorésistance.

Avec l’évolution de la maladie diabétique, les traitements médicamenteux s’avèrent nécessaires. Les règles hygiéno-diététiques ne suffisent plus mais gardent cependant toute leur place.

En cas de diabète une surveillance régulière de l’hémoglobine glycosylée (Hba1c) est nécessaire tous les 3 mois pour vérifier le bon contrôle de la glycémie.

Il sera également important de rechercher les complications au niveau des yeux, du cœur, des vaisseaux, du rein



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